Young Writers
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Pour les jeunes plumes pour qui écrire veut dire vivre
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

 

 Poing fermé

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
John Egbert

John Egbert


Messages : 29
Date d'inscription : 04/09/2012
Age : 30
Localisation : Bruxelles

Poing fermé Empty
MessageSujet: Poing fermé   Poing fermé EmptySam 8 Sep - 17:15

Parce qu'il faut bien commencer en publiant un texte quelque part, je donne celui-ci ; il est pas terminé, je ne connais même pas sa longueur, tout ce que je sais c'est que c'est un de mes favoris.
Voilà. J'espère que ça vous plaira :B. Et tant qu'on y est :

  • Genre : Drame
  • Rating : Disons que ça oscille entre [PG-13] et [R] pour cause de : drrroooogue, violence, mooort, voilà.


First part


Spoiler:

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez. :B
Revenir en haut Aller en bas
http://landsofcascades.tumblr.com/
Sowana

Sowana


Messages : 91
Date d'inscription : 30/08/2012
Age : 29
Localisation : France - Var (83)

Poing fermé Empty
MessageSujet: ^^   Poing fermé EmptySam 22 Sep - 18:04

Bonsoir John,
J’aurais mis plus de temps que prévu à le rédiger celui là et je ne l’ai toujours pas finis (mais d’un autre côté, il vaut mieux que je ne te mette pas tout d’un coup parce que vu que ton texte est un petit peu long, tu risquerais d’oublier de traiter certaines annotations).

Sinon au niveau des bons points tu as parfois une manière de formuler les choses très intéressantes et un style d’écriture originale.
Enfin, toujours dans les points positifs, j’ai été agréablement surprise de découvrir que même si tu écris des drames, tu ne t’enfonces pas dans un pathétique caricatural, qui est une marque de mauvais goût auquel beaucoup de gens pourraient se laisser aller.

Par contre, point négatif important : Fais attention à l’usage que tu fais des répétitions.
Usées avec une très grande modération, elles renforcent parfois « les efforts du personnage » perçus par le lecteur (voir autres exceptions). Dans les autres cas cela alourdit au contraire le rendu final.



Je te donne ma légende pour mes annotations :

- Rouge = fautes d'orthographe (fautes de frappe comprises)

- Violet = répétitions

- Bleu = réflexions à moi même, qui peuvent servir d'annotations supplémentaires

- Souligné = termes à enlever/modifier, souvent complétés par des annotations vertes

- Vert = explications/suggestions de remplacement/de développement, sans importance impérative.)
RS = Rajout suggéré
NRRP : Non respect des règles de ponctuation

- Blanc = Les temps utilisés sont correctes, les verbes sont bien conjugués mais soit, l’utilisation de ce temps perturbe le lecteur car il ne rend plus la lecture fluide, soit il affaiblit le moment décrit. (Cela peut s’additionner.)

-Cyan = Il y à une faute de conjugaison (le sujet auquel est conjugué le verbe n’est pas le bon etc. Dans ce cas, le bon sujet sera souligné en Cyan)

- Orange = explications/suggestions de remplacement/de développement de plus grande importance (il ressort jaune sur le forum)


Poing fermé (poings fermés ?)
(Là c'était juste une petite question supplémentaire que je me posais, et la présence d'une faute ou non dans le titre changerait les attentes que j'aurais du déroulement de ton histoire :p En gros, je suis curieuse.)


Les contes de fées commencent toujours de la même manière.

Une personne vivant (vit) dans la solitude et l'angoisse toujours plus grande de ne pas trouver de sens à sa vie misérable.
Un de ses proches haïssables (soit il y à une faute ici, soit tu dois rajouter des virgules autour du mot « haïssable » pour que l’on comprenne que « haïssable » est lié à « L’un d’entre eux » et non pas à « chacun d’entre eux ».) passant (passe) sont temps à le (« la tourmenter » (c’est « la » personne qui se fait tourmenter) tourmenter jusqu'à en devenir (jusqu'à ce qu’elle (la personne) en devienne) un monstre sans âme, cherchant (qui cherche) avec convoitise un destin dont il (ou elle, suivant si tu choisis que ce soit « la personne » ou « le monstre sans âme » qui complète cette phrase) ne sentira que l'antithèse.

(Puis) Une libération et une rencontre avec une âme-sœur quelconque pour laquelle elle était prédestinée.

Et puis l'histoire s'arrête, en pause sur l'image d'un bonheur qui semble indestructible et éternel, comme pour cacher une suite plus sombre, pas toujours aussi rose qu'on ne l' espère (ne l’espérait) , parfois plus terrible encore que le passé malheureux des héros.

[ *** Au niveau du paragraphe 1, j’ai enlevé la plupart des participes présents au profit du présent simple, parce que leur présence redondante alourdissait beaucoup ton énumération du début. J’ai bien compris que tu souhaitais mettre en évidence ces idées, les mettre un peu à part pour mieux les affirmer comme une loi universelle, mais je pense que le découpage de tes phrases (volonté de ne pas créer de transition entre les phrases avec des mots de liaisons) et le découpage en lui-même de ce paragraphe suffises à accentuer la « morale » fataliste que tu as instauré.
De plus le présent simple peut aussi s’affirmer comme universel (Cf, ta première phrase :p)

Au niveau du paragraphe 2, si j’ai rajouté le mot de liaison « puis » en début de phrase, au détriment du « puis » que tu avais placé dans le 3ème paragraphe, c’est parce que ce dernier, dès la 1ère phrase suggère un arrêt « Et puis l'histoire s'arrête ». (Arrêt = coupure définitive, chute du sujet… (Dans ton cas c’est un arrêt sur la véritable fin des histoires qui paraissaient trop heureuses))
Or, le mot de liaison « puis » suggère au contraire une suite. Le placer dans le troisième paragraphe serait paradoxal.
]

C'était l'image dont Abel s'était imprégné depuis son enfance. (et) C'était une pensée qui ne pouvait plus le quitter (ces pensées) depuis plusieurs semaines. Le film de ce qui se cachait derrière le bonheur factice qu'on servait dans les contes et qu'on faisait entrer à coup de pieds dans la tête des enfants pour qu'ils restent confiants et ignorants face à la réalité des choses. (amas d’idées qui ont des liens logiques entre elles, mais qui ne sont pas disposées de manière fluide ou assez développées, tu devrais envisager un meilleur découpage des phrases et des idées, donc les reformuler)
Lui aussi, (il) y avait cru. Lui aussi, après la solitude et l'angoisse, après les sévices et la maltraitance, il avait espéré une rencontre.
Lui aussi (je te conseil d’enlever celui là (lourd) et qui ne respecte pas le suivi des « idées universelles » que tu avais données précédemment, « la résolution autonome des problèmes » n’en faisait pas partie) il avait solutionné (Cela se dit mais après, c’est une question de goût, personnellement dans cette phrase je préfère « avait résolu ») son problème avec les moyens du bord, il s'était vengé comme il l'avait pu avant de trouver enfin cette personne qui aurait dû le sauver, qui aurait dû (tu peux enlever cette répétition, qui même volontaire, n’apporte cette fois-ci rien à ton texte, à part de la lourdeur. Le premier « aurait dû » suffit à compléter toute l’énumération qui suit) le tirer de ses peurs les plus profondes, et lui offrir le bonheur qu'il avait cherché toute sa vie. Lui aussi, lorsqu'il l'avait enfin ressenti, il avait cru que tout irait toujours bien, que c'était comme ça que ça finissait (cela finirait <= conditionnel présent) et que plus rien ne pourrait l'emporter en Enfer une nouvelle fois.

(Mais là (petite transition)), face à la porte qui scellerait à tout jamais son destin, il regardait ses mains avec colère, dépit et tristesse, avec honte pour ce qu'elles avaient déjà commis et presque avec euphorie pour ce qu'elles allaient accomplir.
* * *

La première fois, ça avait eu lieu un soir de septembre, au coucher du soleil, alors qu'un vent frais porteur d'automne se levait sur la colline où était perchée la maison dans laquelle il vivait depuis plus de quatorze années.

Il se souvenait parfaitement de chaque détail. Les branches pliaient, (et) des feuilles précoces s'envolaient pour se poser avec délicatesse sur l'herbe verte et humide. Il se souvenait avoir tourné la tête vers la fenêtre quand l'une d'entre elle, à peine jaunie, s'étaient écrasée contre la vitre sans pouvoir s'en échapper. Il se souvenait exactement de chaque nervure, de leurs courbes, de leurs défauts. (à reformuler à cause de la répétition) Il pouvait encore sentir le (RS : la sensation du) verre glacé sous ses doigts, le frisson qui l'avait parcouru, Il pouvait encore sentir les picotements qui sillonnaient ses yeux (RS : à ce moment là) , et humer l'odeur de torréfaction du café qui provenait d'un petit commerce, plus loin à l'est. (Je te propose d’enlever le saut de ligne que tu avais fais entre ces deux paragraphes <= idées regroupées dans la description du moment. Laisse juste la première phrase du paragraphe suivant à la ligne, pour démarquer la description qui touche d’avantage l’individu)
Son estomac protestait pour pouvoir servir , (et) ses joues zébrées tiraient à cause des larmes qui y avaient séché. Il ne pouvait plus (ni)supporter la faim , Il ne pouvait plus supporter (ni) les maltraitances. [Il ne pouvait plus supporter de vivre enfermé avec pour seule compagnie l'homme qui le retenait cloîtré à l'intérieur sans vie sociale, sans chaleur humaine. (pour cette répétition là, je n’ai pas de proposition, il faudra sans doute que tu reformules ta phrase pour en venir à bout)] Il réfléchissait à l'automne qui arrivait, (ainsi qu’à) l'hiver qui le suivrait. Il ne pourrait pas supporter encore une fois (il appréhendait) les températures glaciales qui viendraient (ça se dit mais je propose à la place « qui se manifesteraient ») inévitablement.


Les interdictions radicales et multiples de son logeur devenaient avec le temps de plus en plus absurdes. Tellement qu'Abel les aurait presque prises pour des moyens de torture comme il en existait d'autres (ce n’est pas « presque », c’est de la torture à l’état pure que tu décris là ! (tortures psychologique, comme l’isolement, et physique pour tout les besoins d’Abel que son logeur ignore sciemment, voir accentue)) . Si tout avait commencé calmement, ce n'était plus le cas aujourd'hui. Ce jour-là, cette année-là (il y a un problème d’ordre logique dans ta phrase ici, on doit toujours partir du « plus grand » pour arriver aux précisions, donc au « plus petit ». Mon conseil à ce niveau là, c’est juste d’inverser « ce jour-là » et « cette année-là ») , il devait subir ce qui s'apparentait le plus à des sévices psychologiques et presque corporels (comme je te l’ai déjà dis précédemment, ce sont aussi des tortures physiques/corporelles, il n’y a pas à relativiser là-dessus, mais si tu souhaites mettre l’ accent sur le côté psychologique, il faut que tu disposes ta phrase comme cela : « il devait subir ce qui s'apparentait le plus à des sévices corporels. Et les maux physiques qu’il éprouvait n’étaient rien par rapport aux séquelles psychologiques qui se rapportaient à ce/un tel traitement » c’est un exemple, tu peux faire mieux), (là je pense que ce serait bien que tu mettes un point, et que tu continues ton récit sur une phrase séparée, ça permettra aux idées de mieux « respirer ») avec la réglementation stricte de ses repas, tant en quantité qu'en qualité, de leur nombre et de leur répartition sur la journée pour « économiser de la nourriture », avec la réglementation stricte du chauffage qui ne s'allumait que lorsque l'homme était présent, le laissant dans le gel l'hiver, pour « économiser le pétrole » et la réglementation stricte (de celles) de ses horaires de lever et coucher, de ses activités et de ses devoirs, pour « le rendre plus fort » ou encore pour « qu'il devienne un homme ». [Concernant les idées de ce paragraphe, tu gagnerais vraiment à les développer parce que là ça fait un peu lourd dans la mesure où c’est une énumération sous forme de « paquet », si je puis dire. Enfin, pour que ce soit plus clair, divise les phrases trop longues en plusieurs phrases]

Devenir plus fort, devenir un homme, c'était les deux grands principes qui l'avaient guidés toute sa jeunesse, c'était(et) les deux excuses principales aux tourments que lui faisait subir le propriétaire de la maison. Tout était bon pour y arriver. Combien de fois avait-il dû souffrir en silence en espérant que quelqu'un vienne le chercher ? Combien de fois s'était-il recroquevillé dans son lit, la nuit, en espérant ne pas avoir à se réveiller pour contenter les attentes de son tourmenteur ? Combien de fois n'avait-il pas hurlé de toute la puissance de sa voix jusqu'à ce qu'il le fasse taire ? Combien de fois avait-il attendu, les yeux fermés, que le cauchemar finisse, que les coups cessent, que l'homme s'en aille pour le laisser enfin seul avec lui-même, enfermé dans sa tête avec pour seuls alliés ses pensées, ses désirs de vengeance et l'espoir qu'au lieu de rentrer le lendemain, il apprendrait la mort de son logeur ? (très bon paragraphe au niveau du ressenti)

Cette mort, il y avait pensé à tant et tant de reprise qu'il était désespéré de voir que jamais ne se réalisait ce rêve morbide de recevoir chez lui une assistante sociale, un policier, un urgentiste ou n'importe qui d'autre pour le changer de famille, le retirer de là et lui offrir une vie normale. Le miracle ne se produisait jamais. Et chaque soir, il avait du mal à cacher sa déception.

Ce soir-là encore, assis devant la table en bois de chêne, il se préparait mentalement à une bonne nouvelle, conscient toutefois du faible nombre de chance qu'il lui en arrive une.

Il ne put retenir un soupir affligé lorsqu'il aperçut au loin son bourreau qui revenait. Il y avait peu de temps qu'il l'appelait comme ça. Depuis que sa soumission s'était transformée en la plus totale des haines. Une haine tellement grande qu'elle brillait dans ses yeux vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Tellement puissante qu'il redoutait presque le moment où elle le serait trop pour pouvoir être contenue. (deviendrait incontenable).

La porte s'ouvrit dans un effroyable grincement. Abel serra les dents. Même la porte lui en voulait. Même cette foutue porte.

Pas d'assistante sociale, pas d'urgentiste ou de policier, rien que cet homme et son visage asymétrique qui lui adressait un regard froid accompagné d'un imperceptible sourire. Pas un sourire comme on pouvait en voir chez les personnes normales, juste un sourire comme lui seul savait en faire, et qui donnait des frissons à tous ceux à qui il était adressé.

– Abel.

Rien que la manière dont il prononçait son prénom lui donnait envie de vomir. Sa vision pure et simple l'aurait fait hurler. S'il avait pu.

– Va à l'étage. J'ai besoin de calme.

Il sentit un soulagement soudain monter en lui, comme une bouffée d'espoir. Ce soir resterait tranquille, sans doute. Il se leva sans lui accorder un regard et partit rapidement dans sa chambre qu'il prit soin de fermer à clé. C'était déconseillé, surtout si le logeur décidait subitement de le rejoindre, mais il prendrait sur lui. Encore une fois. Et tant pis pour la punition qui l'attendrait de toute façon.

Le logeur s'appelait Lévinasos. Un nom dont il avait toujours douté de la véracité. Qu'importait son origine, il avait l'air complètement inventé et, se disait-il, personne ne songerait à appeler son enfant comme ça. Dans le cas, bien sûr, où il avait déjà été enfant, ce (mais cela) lui semblait hautement improbable. Son horrible visage ne paraissait pas avoir connu un jour la jeunesse, et il n'aurait étonné personne qu'il soit né directement avec ce physique et sa (cette) personnalité perfide.


Le dos constamment voûté, de petits yeux sournois et le crâne parfaitement chauve, il était l'archétype de l'homme fourbe et indigne de confiance. Existait-il vraiment des gens pour aller vers lui ? C'était ce qu'il semblait dire, parfois, lorsqu'il vantait ses relations soi-disant haut placées. Mais Abel en doutait un peu. De toute façon, il avait bien le profil d'un menteur. Les manipulateurs étaient tous comme ça. Tous. (Là ça fait un peu "préjugés")

Depuis toujours, il l'appelait son logeur. Parler de « tuteur » le dégoûtait bien trop pour qu'il pût le nommer ainsi. Légalement, c'est vrai, c'est ce qu'il était ; mais concrètement, à part le fait qu'il lui offrait « le gîte et le couvert », il n'avait rien d'un quelconque parent. Parler d'un geôlier aurait été plus précis. Et encore.

Celui-ci ne vint pas ce soir-là lui rendre visite. Abel, (RJ : était) allongé sur son lit, ses cheveux noirs aléatoirement placés autour de son crâne. Il observait le plafond, les yeux fixes, immobile. Une chose qui lui arrivait de plus en plus souvent, ces derniers temps. Rester à ne rien faire, sans penser, comme inconscient, loin de sa vie cauchemardesque.

Il s'endormit sans s'en rendre compte.

Il rêva de feuilles mortes contre la vitre, de feu et de deux yeux bleus. Puis il rêva de sa propre mort. Seul, dans le froid. De faim peut-être. Et devant lui se tenait Lévinasos qui le regardait de haut avec son petit sourire satisfait. Devant lui,Il refusait d'abréger ses souffrances comme il aurait (alors qu'il aurait) pu le faire si facilement. Et il le laissait agoniser sur le sol. Il le laissait souffrir en silence.

Et à son réveil, il y eut comme un déclic.

Une flamme brûlante d'espoir qui s'allumait dans sa gorge. La solution était là. Elle était si facile.

Lourde en conséquences.

Mais simple.

Et il savait que de toute façon, s'il abandonnait ou qu s'il perdait courage, il ne retrouverait jamais la paix. Il ne serait jamais tranquille. Et peut-être qu'il finirait par mourir seul et sans aide.

La flamme dévorait son estomac, ses poumons et puis son cœur. Il cligna des yeux une (fois) , (puis) deux fois, détailla le plafond en pesant le pour et le contre.

Le contre n'existait pas. Il n'avait aucune raison d'être. C'était sa décision.
* * *

Il avait regardé ses mains avec une sorte de jubilation malsaine. Une chance que l'autre ait été si vieux. Une chance qu'il ne s'y soit pas attendu. Quel idiot. Ce qui lui était arrivé, il l'avait mérité. Bel et bien. Sans aucun doute.

Une larme se décrocha de son menton, provocante ruine de sa vie d'avant. Derrière lui, un bûcher joyeux s'élevait vers le ciel, accompagné d'une épaisse fumée noire qui ne tarderait pas à rameuter toute la ville. Il sourit.

Devenir fort, devenir un homme.

C'était tout ce qui avait compté.

Et désormais, par le sang et les larmes, il y était enfin parvenu.
À suivre...
Revenir en haut Aller en bas
 
Poing fermé
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Young Writers :: Créations :: Les fictions-
Sauter vers: