Bonjour ^^
Donc ici je vais vous présenter ma fiction. Le 1er chapitre est déjà écrit mais je vous laisse juste le résumé pour l'instant, afin voir si ça vous intéresse ou non =) Je vous préviens, je tente un petit thriller, le scénario est déjà écrit mais je suis sûre que j'ai encore beaucoup de choses à améliorer dans mon style d'écriture afin de pouvoir faire une ambiance angoissante ^^ Je suis ouverte à toute critique, n'hésitez pas !
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Qui n'a jamais douté de soi-même ? De ses goûts ? De ses ambitions ?
Les doutes peuvent nous donner un sentiment d'insécurité, d'emprisonnement, et les quatre jeunes membres du groupe de rock Wild Flight sont bien placés pour le savoir.
Se faire un peu d'argent de poche pendant l'été, en faisant des concerts à bord d'un bateau de croisière, paraissait pourtant être une bonne idée...
Mais quand on apprend qu'il est interdit de trop traîner autour de la cabine 5377, on préfère faire semblant de ne rien avoir entendu.
Certains voudront ne pas y penser, tandis que d'autres croiront à une blague : il n'y avait visiblement rien de sérieux dans tout ça, et ces interdits n'étaient pas fondés.
Et puis, il y a cette fille. Elle seule sait que l'on trouve un miroir brisé, dans cette cabine ; et que lorsqu'on y rentre, il y a toujours quelqu'un pour nous tourner le dos.
Simon croyait que c'était son frère qu'il avait croisé dans le couloir des dortoirs, le premier soir. Il lui ressemblait tellement... A un détail près.
L'aura sombre et menaçante qui se dégageait de son être n'avait rien à voir avec Ethan.
Quand on se cherche, on se perd. Voire même... On disparait.
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CHAPITRE 1 (dsl, je ne sais pas comment on fait les spoilers ? ^^")
Bonjour ^^ Voilà, je me suis enfin décidée à poster mon premier chapitre. Je stresse à l'idée de savoir ce que vous allez en penser, mais j'ai hâte d'avoir vos avis !
Musique: https://www.youtube.com/watch?v=AKp-18TvU14
Narratrice: Kayla
- On ne change paas... On attrape des airs, et des poses de combat ah...
La tête contre la vitre, j'observe avec amusement Simon par le rétroviseur. Assis à la place du conducteur, les écouteurs enfoncés dans les oreilles, il essaie tant bien que mal d'ignorer Diego. Ce dernier est en train de chanter - ou devrais-je dire, de brailler – les paroles d'une chanson de Céline Dion qui passe à la radio.
Contrairement aux rumeurs que j'ai entendu, je ne trouve pas que l'attente dans le port est ennuyeuse. D'accord, la file de voitures devant est longue, mais les trois énergumènes qui m'accompagnent savent mettre l'ambiance. Toutefois, j'ai l'impression que les tentions habituelles entre Diego et Simon vont nous accompagner même au-delà des frontières de l'Angleterre, et ça, ça s'annonce mal.
A vrai dire, c'est Diego qui a tenu à ce qu'on mette la radio. Il avait marre d'entendre la voix d'Alice Cooper, qui nous a accompagnés pendant les trois quarts de la route.
Je peux clairement voir que le regard haineux que Simon lance à Diego est en train d'amuser Ethan. Ce dernier lâche au bout d'un moment, à l'intention de notre conducteur :
- Eh fréro, peut-être qu'on va à peine poser le pied en France, mais on aura affaire à pas mal de français à bord, autant s'habituer à entendre cette langue.
Je lance un regard à Simon, craignant soudainement qu'une dispute éclate entre mes deux cousins. Mais rien ne se passe.
Avant qu'un silence lourd ne puisse s'installer, Diego interrompt son chant pour laisser échapper un petit rire. Je souris. Ça se voit bien qu'il n'est pas de notre famille : il est doté d'une patience extraordinaire, patience dont moi et mes deux cousins sommes dépourvus.
Tandis que Simon bat le rythme de la chanson qu'il écoute sur le rebord de la fenêtre ouverte, Ethan, assis sur la banquette arrière avec moi, retourne à ses occupations. Voilà une heure qu'il ne cesse d'envoyer des sms, à croire que ses amis lui manquent déjà. Il m'énerve à tout le temps être sur son portable...
Diego, lui, se remet à chanter. Il n'est pas des plus doués en français, en cours, mais il s'en sort plutôt bien. A voir comment il connait bien les paroles, je me demande bien où il a pu entendre cette chanson avant...
Tout en regardant dehors, Simon hoche la tête de la même manière que les petits chiens en plastique qu'on peut trouver à l'arrière de certaines voitures. Les passants le regardent de travers, trouvant étrange le gros décalage que mon cousin a sur le rythme de "On ne change pas". A moins qu'ils trouvent ironique qu'un punk coiffé à la Sid Vicious écoute à plein volume du Céline Dion dans sa bagnole. Et puis, de là où ils sont, les passants ne voient sûrement pas que Simon a des écouteurs. Dès qu'il est avec son mp3, il est dans son monde... Ce qui ne l'empêche pas de foudroyer du regard toutes les personnes occupées à rejoindre leur véhicule. Le connaissant, ce n'est qu'un air défensif qu'il emploie pour se cacher. Souvent ça suffit pour intimider les gens qui ne le connaissent pas. Simon a l'air de craindre qu'on le juge mal à cause de la musique de Diego... Il est très attaché à son image, et sensible à ce sujet.
Certaines personnes ont dû partir tôt de chez eux pour venir prendre le bateau à dix heures ce matin. Je les vois sortir du petit supermarché avec un petit-déjeuner qui est sûrement leur deuxième de la journée.
Une fois la chanson terminée, Simon éteint vivement la radio sans demander l'avis de personne. Diego lui lance alors un beau sourire et, sans prévenir qui que ce soit, se remet subitement à chanter à tue-tête.
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Narrateur: Diego
"On ne change pas. On attrape des airs et des poses de combat..."
Et merde, je l'ai dans la tête maintenant. J'aurais pas dû la chanter si longtemps...
Après avoir déposé nos affaires dans la cabine, on est tout de suite redescendu pour aller prendre un verre dans le bar. Il y a peu de monde, et avec les trois autres on s'imagine déjà en train de jouer sur la scène, qui se dresse juste devant nous. Plutôt petite, mais ça va. De plus, elle est déjà équipée d'une batterie et d'enceintes, ce qui est pratique. On n'a eu qu'à emmener la guitare électrique d'Ethan et la basse de son très cher frère, Simon. Le premier concert est prévu pour ce soir, vers dix heures. A ce moment-là, on sera déjà à nouveau de retour vers l'Angleterre ; les passagers de ce voyage-ci ne vont pas pouvoir assister à notre performance. Dommage pour eux...
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Musique: https://www.youtube.com/watch?v=VNqL0NZbkTg&feature=fvwrel
Narratrice: Evelyn
C'est une cabine comme les autres. Une salle de bain, deux lits, et un hublot qui mène sur la mer. Mais elle n'est pas entretenue comme les autres. Personne n'y va, ni même le staff.
J'y avais jeté un coup d'œil. Qu'une seule fois. Il y a un bordel monstrueux à l'intérieur, les lits sont complètement défaits, les matelas balancés au-travers de la pièce, les draps pendant à la barre qui tient les rideaux du hublot, les oreillers traînant par terre. Il n'y a plus de savon dans la salle de bain, et le rideau de la douche est déchiré. Mais la chose qui m'a le plus marquée, c'est ce miroir brisé. Les morceaux de verre sont restés en place, mais on peut voir les fissures. Tout est symétrique, et j'ai longtemps cru qu'il y avait un symbole derrière tout ça.
Mais cet endroit m'a fichu une telle frousse que je n'ai jamais osé y retourner.
Certains passagers qui fréquentent le couloir de la cabine, viennent me rapporter qu'ils y ont vu quelqu'un. Je leur demande souvent de décrire cette personne, et j'en arrive toujours à la même conclusion : elle est de dos, regarde la mer par le hublot, et jamais personne n'a pu voir son visage. L'autre élément étrange est que le physique de cette personne change tout le temps, selon la personne qui passe dans le couloir.
Mais le plus inquiétant est quand les passagers en arrivent à décrire la couleur de cheveux de cette personne. Si la personne qui me parle est rousse, la personne dans la cabine lui tournant le dos serait rousse aussi. De même pour les autres, qu'ils soient bruns ou blonds. Jamais je n'en ai fait la remarque à qui que ce soit. Je me contente de rassurer les gens en disant que c'est sûrement un passager qui est venu enfreindre les règles, mais je suis persuadée que ce n'est pas le cas. Il y a autre chose. Des membres du staff sur le bateau y ont disparu, dans cette cabine. Deux personnes que j'avais connu. Je me souviens d'avoir vu la porte se refermer sur eux. Et puis, impossible de l'ouvrir. Aucun ticket ne peut enclencher la serrure depuis l'extérieur, la cabine ne peut que s'ouvrir de l'intérieur.
Voilà deux mois que je travaille comme traductrice à la réception, étant bilingue français-anglais depuis mon plus jeune âge. Depuis le début de ces témoignages et disparitions, je vais toujours vérifier que la porte de la cabine est bien fermée. Elle s'ouvre toute seule, pour une raison inconnue. Mais jamais, au contraire des passagers, je n'ai vu quelqu'un dans cette cabine. Un mystère est derrière tout ça, j'en suis sûre, mais je ne suis pas résolue à le découvrir. Bientôt, je vais pouvoir retourner à l'université pour continuer mes études. La seule priorité est de mettre les passagers en sécurité, inutile de se risquer à en savoir.
Cette cabine est au milieu d'un couloir, un couloir très fréquenté. On aurait aimé mettre quelque chose pour empêcher les passagers de pouvoir s'en approcher, mais c'est impossible. La porte se ferme et s'ouvre à sa guise. Il n'y a qu'une seule solution : les prévenir.
Je prends une profonde inspiration et, comme à chaque voyage depuis deux mois, me penche vers le micro de la réception. D'une voix que j'ai appris à maîtriser avec le temps, dépourvue d'hésitations, je dis :
- Chers passagers, nous vous prions de ne pas rester trop longtemps dans le couloir des dortoirs du pont 5, auprès de la cabine 5377, et de ne pas y entrer si la porte est ouverte. Je répète : la cabine 5377, sur le pont 5, n'a pas à être approchée pour raisons de sécurité. Merci de votre compréhension.
Je répète le message encore une fois, en anglais cette fois-ci, puis relève la tête et accorde un regard inquiet à ma collègue. A chaque début de traversée, on ne peut pas savoir ce qui va arriver.
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Narrateur: Diego
Après que la dame a fini de traduire son message dans les haut-parleurs, Simon rejette subitement sa tête en arrière et éclate de rire en se balançant sur sa chaise. Son frère Ethan fronce des sourcils, et Kayla esquisse un faible sourire.
Je reste interdit. Mon air neutre ne fait qu'accroître l'état d'hystérie dans laquelle était notre bassiste. Ce dernier lança :
- Eh, les gens, apparemment on va passer nos dernières vacances d'été sur un bateau hanté !
- Simon, la ferme. La dame avait l'air sérieuse, grince Ethan.
L'aîné de notre bande passe une main dans ses cheveux bruns coiffés en pétard, et baisse la tête vers son assiette, un sourire inquiétant figé aux lèvres. Il a l'air de faire des efforts pour ne pas se marrer à nouveau, en vain. A peine quelques secondes passent que son fou rire reprend de plus belle.
Je plante ma fourchette dans mon beefsteak, mais je n'ai pas la force de lever mon couteau. Je n'ai plus faim. Quelque chose dans l'ironie de Simon m'a coupé l'appétit.
Je crois aux fantômes, moi. Je n'y peux rien. J'ai réellement peur d'eux depuis la primaire. Une nuit, alors que j'avais sept ans, j'avais senti une main agripper durement l'épaule, tandis qu'une voix dure et cassée cracha d'une voix pressée : "Réveille-toi !" Je m'étais redressé en sursaut, et j'avais vu une ombre s'éloigner dans le couloir. J'avais trouvé ça purement illogique. Il était impossible de se déplacer aussi rapidement. On ne pouvait pas être à côté de mon lit et être rendu dans le couloir qu'une seconde plus tard. Je sais que ça ne pouvait pas être mes parents, ils ne fréquentaient pas ce couloir-là, qui était retiré au fond de la maison. De plus qu'il était aux environs de trois heures du matin. Je n'avais pas de frère ni de sœur à l'époque, Megan n'étant née qu'à mes neuf ans. Peut-être avait-ce été un cauchemar ? Jamais je n'ai su. Je ne faisais presque jamais de cauchemar, il ne m'était jamais arrivé de me réveiller en hurlant au beau milieu de la nuit. Mais depuis cette nuit-là, j'étais devenu vigilant à tout ce qui était surnaturel. J'ai toujours remarqué qu'un malheur m'arrive à chaque fois que je croise un chat noir, mais mes amis sont convaincus qu'à cause de ma superstition, je ne fais qu'attention aux choses mauvaises qui m'arrivaient. Que je ferme les yeux sur tout ce qui est bien. Ça m'embête, mais ça ne m'empêche pas d'être heureux ; ça m'empêche juste d'être respecté des autres.
Je profite du fait que notre bassiste se soit calmé pour dire :
- Bon, après le café on va à la réception. J'ai envie de savoir ce que c'est, ce délire.
Simon m'accorde un sourire amusé, un sourire franc, un de ces sourires en coin qu'il sait si bien faire. Et il acquiesce.
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Narrateur: Simon
Accoudé à la table de la réception, un rictus au coin des lèvres, je suis à peine la conversation que mon frère et Diego tiennent avec la réceptionniste. Ces trucs idiots ne m'atteignent pas. Et puis même, s'il y a vraiment un danger, qu'est ce que ça peut nous faire ? On ne va pas en crever, sinon le couloir serait interdit d'accès ! De plus qu'on a notre cabine dans ce couloir-là, et on s'y est déjà installé. Quand on y est allé, tout à l'heure, il n'y avait pas d'ambiance mortelle dans l'air ni rien. Notre cabine est une cabine normale dans un couloir normal, quoi.
Pour la première fois, ce n'est pas Kayla qui mène la conversation. Là, ma cousine ne fait qu'observer, l'air attentionnée et impliquée. Inquiète, surtout.
La fille de la réception est pas mal, je trouve. Elle a un look sombre, presque gothique, ainsi qu'un visage tendu qui lui donne sûrement plus d'âge qu'elle en a. Mais la sagesse qu'il y a dans son attitude et sa voix me gavent. J'aurais voulu avoir affaire à une fille rigolote fouteuse-de-gueule, qui fout un gros vent à ces trois tarés naïfs. Je me serais bien marré. Mais cette conversation me tape plus sur les nerfs qu'autre chose.
PETIT MOT DE LA FIN:
Alors, quelles sont vos impressions sur ce premier chapitre ? J'espère que ça vous a plu x) Je le trouve un peu bâclé, mais je me suis dit qu'autant mettre ça en ligne, avoir des avis dessus, et en faire une réécriture après ! Sinon jamais je ne l'aurais posté XD Après avoir relu tout ça au présent, j'ai eu un doute. J'ai l'impression que ça donne quelque chose de plus immature à mon style d'écriture, je ne sais pas si j'ai bien fait. Je compte sur vos avis pour m'éclairer, n'hésitez pas à dire ce que vous pensez !
Dès le premier chapitre on sait que ce sont des sortes de "doubles", mais vous ne savez presque rien sur eux, rassurez-vous, je ne vais pas m'amuser à tout vous dévoiler dès le premier chapitre. Aussi, ne cherchez pas à savoir ce que j'aime ou non, vu que je dis que Céline Dion est ennuyeuse au travers d'un personnage et que je dis tout le contraire au travers d'un autre. C'est sur les goûts des personnages que ça compte, je n'ai rien à faire là-dedans ! XD
Aussi, j'ai été très sélective au travers des musiques choisies et des célébrités choisies. Tout aura un impact sur l'histoire, et ce n'est pas pour rien que j'ai choisi "On ne change pas" ^^
Ah, une dernière chose :P Je tiens à ce que vous sachiez qu'ici, je ne cherche pas à faire des belles phrases avec de belles tournures. J'écris sans me prendre la tête, et je tiens que cette histoire soit écrite comme ça. Les "ah" et "bah" dans les dialogues sont voulus. Et puis, si le style d'écriture est simple, ne vous attendez pas à la même chose niveau scénario ^^
J'ai prévu un prologue, qui arrivera bientôt. Ce n'est pas grave si vous avez lu le 1er chapitre avant, ils n'ont pas de lien. Bon, désolée de ne pas vous avoir épargné mon blabla cette fois-ci, en tout cas j'espère tout de même que vous avez eu le courage de tout lire :P