| | La loi Soico-Lucerle [one-shot] | |
| | Auteur | Message |
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Sowana
Messages : 91 Date d'inscription : 30/08/2012 Age : 29 Localisation : France - Var (83)
| Sujet: La loi Soico-Lucerle [one-shot] Sam 13 Oct - 18:49 | |
| Même si j'ai eu personnellement eu besoin d'écrire cette histoire, suite à un rêve, vous ne lui trouverez pas forcément d'intérêt. Par contre, un élément est caché dedans, et renforce considérablement son sens quand il est trouvé, mais ne comptez pas sur moi vous donner la réponse toute cuite. :P Globalement, je pense avoir réussi à expliquer la partie de mon rêve la plus difficile, et cela restera un bon exercice d'écriture, même si ce one-shot est très éloigné de mes autres projets. En tout cas, merci si vous me lisez quand même ^.^ - Spoiler:
Les yeux ouverts, la jeune femme songeait avec ennui à l’insomnie qui lui collait à la peau depuis le début de la soirée. Une force invisible l’empêchait, sans raison, de réguler convenablement sa respiration, et d’atteindre le sommeil qu’elle s’efforçait depuis plusieurs heures de rejoindre. Excédée, Caly se leva, posa la pointe de ses pieds menus sur le carrelage glacé, ce qui la fit frissonner, et se dirigea silencieusement vers la salle mitoyenne à sa chambre. Elle entrouvrit doucement la porte pour découvrir le visage paisible de sa petite sœur, et fut surprise du contraste qui se dégageait de l’endormie. Cette dernière se métamorphoserait, en effet, en la plus charmante des petits diablotins dès que le jour reprendrait ses droits sur l’exigu village où elles vivaient. Caly jalousa un instant la tranquillité de son repos, puis s’avança pour reborder sa sœur. Elle quitta la pièce sans un regard, et retourna dans sa chambre pour s’allonger. De son lit, elle contemplait silencieusement une myriade de petites étoiles, à travers la fenêtre lui faisant face. Et soudainement, sans aucun élément pour l’en aviser au préalable, le sommeil qu’elle avait tant attendu, la prit par surprise. Elle s’effondra sur son lit, les poings fermés, et les paupières lourdes. Elle rêva d’une grande ville, qu’elle n’avait jamais visité mais dont chaque détail lui semblait des plus réel, de par leur extrême précision. Elle était incapable de mettre un nom sur cette ville. Toutefois, elle visualisait très bien l’effervescente agitation urbaine qui s’en dégageait. La foule, pressée ou curieuse, était fourmillante et semblait inarrêtable. L’espace entre les Hommes se faisait rare, et donnait une dimension oppressante à la scène. Caly s’inquiétait en prévoyant une possible crise de suffocation qui pourrait la faire tombée, suite à un malaise. Elle imagina, un instant, la suite cauchemardesque de cette idée, soit son écrasement aux pieds foulés par cette foule qu’elle prédisait inattentive à la détresse d’autrui. Elle s’écœura et tenta de chasser rapidement cette pensée de son esprit, en se concentrant d’avantage sur son environnement. Elle se trouvait dans une spacieuse place de marché, et distinguait diverses couleurs, ternes ou vives, et différentes formes, bien que rendues floues par l’éphémerité des passages des personnes. Aveuglée par la rapidité de l’action, Caly se sentait prisonnière d’une danse dans laquelle on l’avait entraîné de force, et qui lui donnait le tournis. Sa vue n’était pas le seul de ses sens à être malmenée puisque chacun d’entre eux étaient mis à rude épreuve : La foule qui arpentait le marché était terriblement bruyante, mouvante, et des cris aigus jaillissaient parfois de cet amas d’êtres humains. Ceux-ci s’alliaient aux bruits plus graves ou plus sourds qui persécutaient ses tympans. Son odorat était assaillit par miles odeurs d’épices, de spécialités culinaires locales, par les souillures que laissaient certains marchands dans des recoins de leurs stands, et par l’odeur de transpiration qui imprégnait ces gens trop proches, échauffés par un si grand regroupement humain dans un si petit espace pour les accueillir. Cette pullulation nerveuse laissait également se répandre ces diverses flagrances par son canal nasal et elles atteignaient ses papilles, pour lui laisser au final un goût dégoutant dans la bouche. Enfin, les épaules des autres passants ne cessaient de s’entrechoquer aux siennes, plus ou moins douloureusement. Sa progression était pénible, et elle se demanda pourquoi son rêve contenait autant de détails. Ces derniers obstruaient la fluidité et la clarté de ses pensés, et lui semblaient se fracasser contre son cerveau. Elle pria intérieurement pour éliminer les informations les moins nécessaires que son inconscient se plaisait à lui envoyer. Elle souhaita y voir plus clair, en pensant que tout cela devait avoir un sens, aussi obscur soit-il. Et son vœux se réalisa, malheureusement au prix qu’elle ne se souviendrait plus de cet essentiel, le lendemain. Tout devient sombre lorsque la phase de sommeil paradoxal dans laquelle elle se trouvait s’effaça de son esprit. L’endormie devient alors une éveillée, où plutôt dans un premier temps une semi-éveillée. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Lorsque les premiers rayons de soleil caressèrent son visage, Caly se réveilla. Elle était incapable de dire ce dont elle avait rêvé cette nuit, mais après s’être étirée et frottée méticuleusement les yeux pour clarifier sa vision du matin, elle remarqua une incongruité. Et elle était pourtant sure que celle-ci ne se trouvait pas là, la veille, lorsqu’elle était allé se coucher. Elle pensa dans un premier temps que son sommeil avait du être trop lourd, et que c’était l’un de ses parents qui avait du déposer à son attention cette feuille annotée sur son bureau. Mais lorsqu’elle s’approcha pour la lire, elle reconnue sa propre écriture. Celle-ci avait du être pressée vue le manque d’application dans la formation des différentes lettres qu’elle pouvait désormais distinguer. Elles étaient très allongées et irrégulièrement pointues. Le papier était quand à lui maculé de tâche d’encre. Caly réalisa avec stupeur qu’elle avait surement été victime d’une crise de somnambulisme qui l’avait conduite à réaliser une expérience d’écriture instantanée. Elle était un peu effrayée par cette manifestation de son subconscient, ou peut-être même d’une autre entité, puisque sur le moment elle envisageait toutes les possibilités, plus ou moins crédibles, qui s’offraient à elle. Elle décida de lire plus minutieusement que jamais, les notes que sa main lui avait laissées : « Si les descriptions physiques et spatiales que nous percevons, sont comme dans les livres de Balzac, intimement révélatrices des caractéristiques des personnages auxquelles elles se rapportent, ils ne faut pas se fier à cette idée en ce qui concerne les relations humaines. En effet, deux individus spatialement plus proches qu’avec un autre individu, ne doivent pas être considérés comme plus intimes qu’avec ce dernier. Cela, même s’ils scellent en apparence un lien d’amitié, en utilisant le rire au dépend de ce tiers.
Si le rire est un outil par lequel les médisants du moment, se rencontrent et se rapprochent, il ne reste pas moins un instrument à double-tranchant. Celui qui a rit du tiers, sera par la suite la cible de celui-ci et de celui qu’il croyait dans son camp. Ne vous fiez donc pas au visuel, et à ses désorientantes manifestations éphémères, aussi nombreuses, rapides et animées soient-elles. Il existe une autre dimension, apparentée à celle de l’esprit, où vous pourrez constatez que chaque Homme est lié au sol par du goudron qu’il à lui-même travaillé et appliqué sur ses chevilles. Ces liens leurs astreignent un éloignement aussi statique qu’inéluctable.C’est la loi Soico-Lucerle. » Caly se questionna sur le sens de cette note, et sur l’étrange conclusion qui ressemblait à un titre mais d’avantage encore de par sa mise en forme à une signature. C’était la première fois qu’elle voyait cela. Elle se demanda si celle-ci existait pour que ce soit, paradoxalement, le gros du texte qui complète cette dernière annotation. Et quelle importance particulière il fallait lui donner. Mais elle fut interrompue dans ses pensées par les voix de ses parents qui se riaient plus loin d’un nouvel arrivant. Soudainement curieuse, elle délaissa et oublia instantanément ce qu’elle venait de lire, pour aller se joindre, joviale, à leur conversation. L’incongruité, désormais banale dans l’esprit de Caly, fut spontanément balayée d’un revers de main pour venir s’immobiliser et s’endormir au fond de sa poubelle de chambre. Quand à l’expérience qu’avait vécue Caly, elle ne se renouvela plus.
Dernière édition par Sowana le Dim 17 Fév - 12:37, édité 7 fois | |
| | | Suika
Messages : 38 Date d'inscription : 13/07/2012 Age : 29 Localisation : Bruxelles
| Sujet: Re: La loi Soico-Lucerle [one-shot] Dim 14 Oct - 9:43 | |
| Premier texte que je lis sur Young Writers (honte à moi, je sais T_T ) Quoiqu'il en soit, je ne suis pas déçue du tout :D Même si j'ai pas tout, tout compris (oui, surtout la loi Soico Lucerle) et bien j'ai été captivée du début à la fin ! Vraiment, j'aime beaucoup ta façon d'écrire ! Par contre, je ne pense pas avoir trouvé l'élément du texte dont tu parles ^^ (bon, j'ai pas vraiment fait attention enfaite, j'étais beaucoup trop absorbée par ma lecture *o*)
Je t'encourage donc à poster tes autres écrits quoi *-*
Hâte de te lire à nouveau !
(bon, mes commentaires ne sont pas aussi élaborés que les tiens :P ) | |
| | | Sowana
Messages : 91 Date d'inscription : 30/08/2012 Age : 29 Localisation : France - Var (83)
| Sujet: ^^ Dim 14 Oct - 9:47 | |
| Merci beaucoup Suika :) Je sais que la loi "Soico-Lucerle" est le seul élément incompréhensible du texte, héhé, mais peut-être que c'est justement ici que se cache le fameux élément dont je t'ai parlé :p *sifflote* | |
| | | loulounie Commentateur
Messages : 97 Date d'inscription : 10/07/2012
| Sujet: Re: La loi Soico-Lucerle [one-shot] Sam 9 Fév - 4:43 | |
| Bon, ça me taraudais, je déteste ne pas finir ce que j'ai commencé, mais là j'ai plein de temps libre, alors entre un anime et un bouquin je fini ça et je le poste. J'ai beaucoup aimé, tout ce mystère qui laisse entendre qu'il y a un sens plus profond à trouver (bon, si ça vient d'un rêve, c'est sur que y'en a un, ce qui est magnifique... XD). En plus, bah, le style est fluide, j'ai pas eu de mal à le lire d'un traite, y'a du beau vocabulaire... Je voit que j'ai écris « voir trop » à ma première lecture, mais je devais être fatiguée, parce que je trouve qu'il étais bien, en le relisant, ce soir... Hum... La fin? Elle est bien tournée, et on dirais qu'elle fait disparaître toute l'intensité de l'histoire, comme si à un moment, on était arrivé à quelque chose et que paf, d'un coup on se réveillais, et toute la magie disparaissait. Retour au monde normal. C'est pas particulièrement mal, en fait ça me perturbe plus qu'autre chose, parce qu'en levant les yeux du texte mon esprit s'était vraiment mit en mode pause, comme si je méditais... (ouais, difficile à décrire, mais bon, mon esprit est bizarre, faut pas faire attention...) Bon, allez, je te laisse la correction en détail ^^
Les yeux ouverts, la jeune femme songeait avec ennui à l’insomnie qui lui collait à la peau ce soir. [Je suis pas sure, mais il me semble qu'il y ai une incohérence de temps avec le « ce soir » ^^ quelque chose comme « depuis le début de la soirée » serais probablement plus approprié...] Une force invisible l’empêchait, sans raison, de réguler convenablement sa respiration, et d’atteindre le sommeil qu’elle s’efforçait depuis plusieurs heures de rejoindre.
Exécrée, [hum, je pense que excédée serais le mot juste, celui là veut dire détestée ^^] Caly se leva, posa la pointe de ses pieds menus sur le carrelage glacé, ce qui la fit frissonner, et se dirigea silencieusement vers la salle mitoyenne à sa chambre. [Tout de suite, on pense que cette salle n'est pas une chambre... ] Elle entrouvrit doucement la porte pour découvrir le visage paisible de sa petite sœur, et fut surprise du contraste qui se dégageait de l’endormie. Cette dernière se métamorphoserait, en effet, en la plus charmante des petits diablotins dès que le jour reprendrait ses droits sur l’exigu village où elles vivaient. En premier, contraste par rapport à quoi? Et quand tu dit que d'habitude c'est un diablotin, il faudrait aussi mentionner ce qu'elle a de différent, à ce moment là, non?
Caly jalousa un instant la tranquillité de son repos, puis s’avança pour reborder sa sœur. Elle quitta la pièce sans un regard, et retourna dans sa chambre pour s’allonger. De son lit, elle contemplait silencieusement une myriade de petites étoiles, à travers la fenêtre lui faisant face. Et soudainement, sans aucun élément pour l’en aviser au préalable, le sommeil qu’elle avait tant attendu, la prit par surprise. Elle s’effondra sur son lit, les poings fermés, et les paupières lourdes. Ouh là là, que de phrases courtes!
Elle rêva d’une grande ville, qu’elle n’avait jamais visitée mais dont chaque détail lui semblait des plus réel, de par leur extrême précision. Elle était incapable de mettre un nom sur cette ville. Toutefois, elle visualisait très bien l’effervescente agitation urbaine qui s’en dégageait. La foule, pressée ou curieuse, était fourmillante et semblait inarrêtable. L’espace entre les Hommes se faisait rare, et donnait une dimension oppressante à la scène. Caly s’inquiétait en prévoyant une possible crise de suffocation qui pourrait la faire tomber, suite à un malaise. Elle imagina, un instant, la suite cauchemardesque de cette idée, [soit son écrasement aux pieds foulés par cette foule] hein? qu’elle prédisait inattentive à la détresse d’autrui. Elle s’écœura [de quoi?] et tenta de chasser rapidement cette pensée de son esprit, en se concentrant d’avantage sur son environnement. [bizarrement, à la première et seconde lecture, je voyais ton personnage comme flottant dans les airs, probablement à cause de la vue d'ensemble que tu donne de la foule, et puis l'expression écrasement laisse entendre qu'elle serais tombée... Je sait pas si c'est juste mon cerveau qui fait des trucs pas normaux (comme d'habitude, quoi ^^) ou si c'est un effet d'ensemble donné par le rêve...]
Elle se trouvait dans une spacieuse place de marché, et distinguait dans la foule [repetition... ^^] diverses couleurs, ternes ou vives, et différentes formes, bien que rendues floues par l’éphémerité des passages des personnes qui la constituaient. Aveuglée par la rapidité de l’action, Caly se sentait prisonnière d’une danse dans laquelle on l’avait entraîné de force, et qui lui donnait le tournis. [J'adore cette phrase, je sait pas trop pourquoi, peut-être parce que c'est ce que la vie est...] Sa vue n’était pas le seul de ses sens à être malmenée puisque chacun d’entre eux étaient mis à rude épreuve : La foule qui arpentait le marché était terriblement bruyante, mouvante, et des cris aigus jaillissaient parfois de cet amas d’êtres humains. Ceux-ci s’alliaient aux bruits plus graves ou plus sourds qui persécutaient ses tympans. Son odorat était assaillit par miles odeurs d’épices, de spécialités culinaires locales, par les souillures que laissaient certains marchands dans des recoins de leurs stands, et par l’odeur de transpiration qui imprégnait ces gens trop proches, échauffés par un si grand regroupement humain dans un si petit espace pour les accueillir. [Personnellement, j'aurais tourné la phrase dans l'autre sens, nommant d’abord toutes les odeur e ensuite le fait qu'elle assaillaient son odorat...] Cette pullulation nerveuse laissait également se répandre ces diverses flagrances par son canal nasal et elles atteignaient ses papilles, pour lui laisser au final un goût dégoutant dans la bouche. Enfin, les épaules des autres passants ne cessaient de s’entrechoquer aux siennes, plus ou moins douloureusement. Sa progression [Vers ou?] était pénible, et elle se demanda pourquoi son rêve contenait autant de détails. Ces derniers obstruaient la fluidité et la clarté de ses pensés, et lui semblaient se fracasser contre son cerveau. Wouah, que de description *-* (Je suis pourrite en description, moi, alors du coup celles des autres m'impressionnent... ) En fait, quand on regarde le rêve, il n'y a pas tellement d'histoire, c'est plus un état, elle rêve qu'elle « est ».
Elle pria intérieurement pour éliminer les informations les moins nécessaires que son inconscient se plaisait à lui envoyer. Elle souhaita y voir plus clair, en pensant que tout cela devait avoir un sens, aussi obscur soit-il. Et son vœux se réalisa, malheureusement au prix qu’elle ne se souviendrait plus de cet essentiel, le lendemain. Tout devient sombre lorsque la phase de sommeil paradoxal dans laquelle elle se trouvait s’effaça de son esprit. L’endormie devient alors une éveillée, où plutôt dans un premier temps une semi-éveillée. Alors ce rêve. CE rêve. À ma quatrième lecture, il m'est venu une réflexion. Je sait pas si c'était voulu de ta part, je sait pas si c'est juste moi, mais il me semble qu'il représente la vie. Comme je l'ai dit dans mon paragraphe précédent, ce n'est pas un scénario, c'est un état. Elle existe, et c'est toute son existence qui est décrite. Tu parle de la foule d'humain, qui peuple la terre, de tous ces gens qu'on croisera dans notre vie, certain en les remarquant, d'autre non. La peur de se faire écraser par cette foule, c'est vrai que l'être humain écrase tout sur son passage, en général, et puis, c'est vrai que si on « tombe , si on se rate quelque part sans la société, et s’écrase par terre et tout le monde s'en fout. Bon, après, la description de tout ce qu'on voit, qu'on entend, rapidement, au cour d'une vie, c'est vrai que c'est hétéroclite, c'est vrai que nos nerf sont souvent mis à vif. (La vache, j'ai l'impression de faire une disserte de philo...) À un moment, elle se demande pourquoi il y a autant de détails. C'est cette phrase là en particulier qui m'a fait flasher, parce que c'est vrai que dans la vie, on a tendance à remarquer tous les petits détails, ce qui nous empêche d'avoir une vue d'ensemble. Qui n'a jamais passé une nuit blanche à réfléchir sur quelque chose d'important sur le coup, avant de finalement réaliser que dans l'immensité de cette vie, ça n'avais aucun importance? Et là, ton personnage trouve un sens. Un sens à sa vie. C'est tout bête, mais c'est tellement beau, quand on y pense, et comment tu l'a dit... « Cet essentiel ». Par contre, le fait qu'elle se s'en souvienne pas, là, je bloque, ou est le sens caché? On ne peu le comprendre que si on l'oublie? (voilà un détail sur lequel je vais pouvoir me focaliser ce soir... XD)
Lorsque les premiers rayons de soleil caressèrent son visage, Caly se réveilla. Elle était incapable de dire ce dont elle avait rêvé cette nuit, [Ouh, je doit avouer qu'elle est un peu prévisible, celle là...^^] mais après s’être étirée et frottée méticuleusement les yeux pour clarifier sa vision du matin, elle remarqua une incongruité. Et elle était pourtant sure que celle-ci ne se trouvait pas là, la veille, lorsqu’elle était allé se coucher.[ J'aime beaucoup la tournure! :)] Elle pensa dans un premier temps que son sommeil avait du être trop lourd, et que c’était l’un de ses parents qui avait du déposer à son attention cette feuille annotée sur son bureau. Mais lorsqu’elle s’approcha pour la lire, elle reconnue sa propre écriture. Celle-ci avait du être pressée vue le manque d’application dans la formation des différentes lettres qu’elle pouvait désormais distinguer. Elles étaient très allongées et irrégulièrement pointues. Le papier était quand à lui maculé de tâche d’encre.
Caly réalisa avec stupeur qu’elle avait surement été victime d’une crise de somnambulisme qui l’avait conduite à réaliser une expérience d’écriture instantanée. Elle était un peu effrayée par cette manifestation de son subconscient, ou peut-être même d’une autre entité, puisque sur le moment elle envisageait toutes les possibilités, plus ou moins crédibles, qui s’offraient à elle. Elle décida de lire plus minutieusement que jamais, les notes que sa main lui avait laissées :
« Si les descriptions physiques et spatiales que nous percevons, sont comme dans les livres de Balzac, intimement révélatrice des caractéristiques des personnages auxquelles elles se rapportent, ils ne faut pas se fier à cette idée en ce qui concerne les relations humaines. En effet, deux individus spatialement plus proches qu’avec un autre individu, ne doivent pas être considérés comme plus intimes qu’avec ce dernier. Cela, même s’ils scellent en apparence un lien d’amitié, en utilisant le rire au dépend de ce tiers.
Si le rire est un outil par lequel les médisants du moment, se rencontrent et se rapprochent, il ne reste pas moins un instrument à double-tranchant. Celui qui a rit du tiers, sera par la suite la cible de celui-ci et de celui qu’il croyait dans son camp. Ne vous fiez donc pas au visuel, et à ses désorientantes manifestations éphémères, aussi nombreuses, rapides et animées soient-elles. Il existe une autre dimension, apparentée à celle de l’esprit, où vous pourrez constatez que chaque Homme est lié au sol par du goudron qu’il à lui-même travaillé et appliqué sur ses chevilles. Ces liens leurs astreignent un éloignement aussi statique qu’inéluctable. C’est la loi Soico-Lucerle. » Que de reflexion m'a apporté cette lettre... (Eh oui, une autre dissertation! En plus j'ai du me documenter, parce que Balzac, c'est pas très très dans mes cordes...) Donc, ce que j'ai compris de tout ça... En gros, l'aspect physique et l’endroit ou on est n'est important que pour définir une seule personne, mais à partir de 2, donc une relation, cela peut induire en erreur, même si du premier abord, tout peu laisser entendre sa nature. De plus, le rire, même si il apparaît comme toujours positif, peu se retourner contre nous-même, créant des ennemis là ou il n'y en avais pas. Ensuite, tu parle d'une autre dimension. Wouah. Quand tu dit que chaque Homme se lie au sol de lui même, je suppose que certain le sont plus que d'autre, et c'est là qu'on retrouve le lien. Parce que certaines personnes sont plus « terre à terre »... OK, je raconte n'importe quoi, je suis vraiment incapable d'exprimer ce que cette parti m'inspire ^^ Mais quelque part, le fait qu'on s'accroche volontairement au sol me fait un peu penser à la caverne de platon et aux chaines qu'on ne voit pas.
Caly se questionna sur le sens de cette note, et sur l’étrange conclusion qui ressemblait à un titre mais d’avantage encore de par sa mise en forme à une signature. C’était la première fois qu’elle voyait cela. Elle se demanda si celle-ci existait pour que ce soit, paradoxalement, le gros du texte qui complète cette dernière annotation. Et quelle importance particulière il fallait lui donner.
Mais elle fut interrompue dans ses pensées par les voix de ses parents qui se riaient plus loin d’un nouvel arrivant. Soudainement curieuse, elle délaissa et oublia instantanément ce qu’elle venait de lire, pour aller se joindre, joviale, à leur conversation. L’incongruité, désormais banale dans l’esprit de Caly, fut spontanément balayée d’un revers de main pour venir s’immobiliser et s’endormir au fond de sa poubelle de chambre.
Quand à l’expérience qu’avait vécue Caly, elle ne se renouvela plus.
Voilà, alors, c'est tout sque j'avais à dire (pour l'instant :3), je sait pas trop si j'ai découvert ce qu'il y avais à découvrir, mais vu le nombre de fois que je l'ai lu, si je l'ai raté, alors jle trouverais pas. J'espere que ma correction t'a été utile ^^ (bon, j'avoue, y'a beaucoup de reflexion philosophiques pour une correction XD) | |
| | | Sowana
Messages : 91 Date d'inscription : 30/08/2012 Age : 29 Localisation : France - Var (83)
| Sujet: ^^ Sam 16 Fév - 16:45 | |
| Coucou Loulounie :)
Bon je t'avoue que je n'ai pas encore poursuivie la lecture de ton message (à peine commencée) mais ça me fait déjà vraiment plaisir de voir ton message. Tu auras une réponse plus détaillée sur son contenu dans les jours à venir :)
Dernière édition par Sowana le Sam 16 Fév - 17:18, édité 1 fois | |
| | | loulounie Commentateur
Messages : 97 Date d'inscription : 10/07/2012
| Sujet: Re: La loi Soico-Lucerle [one-shot] Sam 16 Fév - 16:51 | |
| Ahah, prend ton temps, c'est quand même vachement long... :P | |
| | | Sowana
Messages : 91 Date d'inscription : 30/08/2012 Age : 29 Localisation : France - Var (83)
| Sujet: ^^ Sam 16 Fév - 17:25 | |
| Bon alors je vais essayé de te répondre (surement en plusieurs parties). Mais attention, mes réponses à ta correction seront dans le désordre. Je me fierais avant tout (pour mon ordre de réponse) aux types de réponses que je peux te donner. Mes choix se porteront notamment par rapport à la longueur et à la complexité de mes réponses, mes propres explications seront donc classées par un ordre croissant de difficulté. - Spoiler:
Pour commencer, merci pour les compliments des parties suivantes :
"Bon, ça me taraudais, je déteste ne pas finir ce que j'ai commencé, mais là j'ai plein de temps libre, alors entre un anime et un bouquin je fini ça et je le poste. J'ai beaucoup aimé, tout ce mystère qui laisse entendre qu'il y a un sens plus profond à trouver (bon, si ça vient d'un rêve, c'est sur que y'en a un, ce qui est magnifique... XD). En plus, bah, le style est fluide, j'ai pas eu de mal à le lire d'un traite, y'a du beau vocabulaire... Je voit que j'ai écris « voir trop » à ma première lecture, mais je devais être fatiguée, parce que je trouve qu'il étais bien, en le relisant, ce soir... "
Pour la seconde partie de cette première explication que tu me laisses, je suis assez satisfaite parce que je ne pensais pas que quelqu'un arriverait à s'imprégner à ce point de mon texte : en faite, au niveau de la forme du "scénario", qui n'en est pas vraiment un, comme tu as pu le constater par la suite, c'était complètement voulu. Rassure toi, tu n'es pas la seule à être perturbée par ce texte, là aussi c'était calculé.
J'avais expliqué dans la description annexe de ma première publication de ce texte, qu'un élément était caché dedans, hors son sens ne peux pas être entièrement apparaître au lecteur sans cette clef (je te la donnerais dans ce commentaire pour que tu puisses le décoder intégralement) mais globalement même ton ressenti ne t'a pas trompé, même s'il restera des points à développer.
"Hum... La fin? Elle est bien tournée, et on dirais qu'elle fait disparaître toute l'intensité de l'histoire, comme si à un moment, on était arrivé à quelque chose et que paf, d'un coup on se réveillais, et toute la magie disparaissait. Retour au monde normal. C'est pas particulièrement mal, en fait ça me perturbe plus qu'autre chose, parce qu'en levant les yeux du texte mon esprit s'était vraiment mit en mode pause, comme si je méditais... (ouais, difficile à décrire, mais bon, mon esprit est bizarre, faut pas faire attention...) " Bon, allez, je te laisse la correction en détail ^^"
Lorsque tu dis que la fin fait disparaître, toute l'intensité de l'histoire, que cela fait ressentir un retour à la normal, et que tu as ressenti une sorte de "pause", tu colles parfaitement à ce qui se déroule dans l'esprit du personnage (Son rêve est intense, la fait réfléchir même si c'est très inconscient. Mais son sommeil est trop lourd, elle va oublier son rêve et par la même occasion sa propre réflexion (retour à la normal). Cette étape est d'ailleurs assez ironique (j'expliquerais pourquoi plus tard). Tout ça pour te dire que l'oublie de son rêve n'était pas mis pour faire "jolie", mais que j'avais bien une idée derrière la tête :p
Ca répond par la même occasion à ta remarque "Par contre, le fait qu'elle se s'en souvienne pas, là, je bloque, ou est le sens caché? On ne peu le comprendre que si on l'oublie? (voilà un détail sur lequel je vais pouvoir me focaliser ce soir... XD) "
Ce n'est pas dans ce sens là que je voyais les choses. En faite, l'oublie me sert à marquer à la fois l'ironie de la situation puisque le personnage, en dehors de son inconscient, n'est pas capable de retrouver sa réflexion alors que pourtant son rêve tendait à critiquer cette ignorance, cette absence de réflexion générale. Il sert aussi à ne pas donner la solution au lecteur, et puisque de toute manière, même au dénouement de l'histoire, cette réflexion ne sera pas éclaircit...le lecteur est obligé de trouver la fameuse "clef" pour comprendre lui même le contenu de la réflexion du personnage. J'avais essayé de créer une description assez "claire" pour faire aussi ressentir les choses au lecteur, le guider sans lui donner la réponse.
Enfin, je suppose (du moins j'espère) que l'aspect "pause" était bien engendré par l'effet d'écriture que j'ai tenté de mettre en place :
A son réveil, le personnage à oublié (ironie de la situation) son rêve et ses réponses. Cependant, à cause de l'aspect "somnanbulisme et écriture instantannée" <== [en générale les somnanbules reproduisent une action habituelle (ex : écrire) dans leur crise (Annecdote : ça m'est déjà personnellement arrivé donc c'est un écrit assez personnel dans la forme et dans le fond)] Caly c'est elle même laissé un message... la fameuse clef de ses actions de la nuit qu'elle ignore désormais. Caly peut donc retrouver si elle en à la volonté, sa réflexion et cela permettrait au lecteur de la connaître. Mais (ironie de la situation) la pause qu'elle prend à son réveil pour y réfléchir est très courte (je crois d'ailleurs que ça ce ressent dans le texte, le paragraphe attitré à la période de réflexion de Caly est très court (donc la réflexion est brève)) et le reste de son contenu donne juste des indices aux lecteurs sur la "clef" à trouver.
Bref, la encore, cette pause est juste une courte rupture dans le quotidien de Caly, qui va très vite (et avant d'avoir retrouvé la solution) se désintéréssé du contenu du mot parce qu'elle est interrompue dans ses pensées, par le rire de ses parents. Et une fois, son départ, on voit que le mot atterit aux oubliettes <= Extrait : "L’incongruité, désormais banale dans l’esprit de Caly, fut spontanément balayée d’un revers de main pour venir s’immobiliser et s’endormir au fond de sa poubelle de chambre."
Le terme "incongruité" revient souvent à partir de son réveil pour qualifier la note. Le but était de faire ressortir le manque de considération de Caly pour ce message, et par extension pour la fameuse réflexion.
Enfin, une fois la note dans la poubelle, on comprend que Caly ne se penchera plus jamais sur la question, n'en trouvera jamais la réponse : c'était donc à la fois une chute brutale pour le lecteur puisque la fin ne satisfait pas sa curiosité, parait à première vue sans but. Mais aussi, une perche tendue,une invitation au lecteur : on comprend en effet que seul le lecteur dispose des indices nécessaires pour comprendre cet ensemble.
La dernière phrase du texte est ma véritable chute, mon point finale :
"Quand à l’expérience qu’avait vécue Caly, elle ne se renouvela plus"
Si cette phrase était aussi espacée du reste du texte c'est parce qu'elle renforçait l'idée que Caly ne se poserait plus jamais de question (Le comportement de Caly doit être assimilé à celui des personnes lambdas, qui même après avoir connu une réflexion, la renient dans l'oublie : il est plus facile d'oublier ses valeurs que de les respecter (faudra que je développe ce point plus tard)
J'en profite au passage pour répondre à cette remarque :
"Lorsque les premiers rayons de soleil caressèrent son visage, Caly se réveilla. Elle était incapable de dire ce dont elle avait rêvé cette nuit, [Ouh, je doit avouer qu'elle est un peu prévisible, celle là...^^]"
En faite, j'ai décidé, lorsque j'ai écrit ce texte de faire un rappel à cet "oubli du rêve" parce que finalement cet oubli à son importance, et que si le lecteur manquait la seule phrase (voir paragraphe précédent) qui en parlait, il perdait un élément très important à mes yeux.
Je m'en suis aussi servi comme transition avec la suite (son réveil et sa trouvaille) Enfin, à mon sens, même si cette phrase de début de paragraphe était prévisible (de toute évidence tu n'as pas manqué la première phrase qui mentionnait l'oubli :p), je pense que l'ensemble d'un texte ne peut pas être entièrement imprévisible, surtout en ce qui concerne l'aspect transition (du moins, ici le but n'était pas de l'être, hihi). Je préfère mettre l'accent sur de très petits détails du contenu (explications supplémentaires à venir).
Oulah, j'écris énormément...j'espère que ça te satisfera et que ce que j'écris est assez clair pour quelqu'un d'autre que moi (n'hésite pas à me demander de reformuler si ce n'est pas le cas), je fais de mon mieu xD. - Spoiler:
Merci aussi pour ce type de compliments :
Aveuglée par la rapidité de l’action, Caly se sentait prisonnière d’une danse dans laquelle on l’avait entraîné de force, et qui lui donnait le tournis. [J'adore cette phrase, je sait pas trop pourquoi, peut-être parce que c'est ce que la vie est...]
(ps : tout ceci a en effet bel et bien un rapport avec la vie)
Et elle était pourtant sure que celle-ci ne se trouvait pas là, la veille, lorsqu’elle était allé se coucher. [ J'aime beaucoup la tournure! :)]
Merci aussi (je ne vais pas les citer, le message deviendrait vraiment beaucoup trop long (ok il l'est déjà mais je n'ai pas le choix xp)) pour tes dissertations philosophiques et ta réflexion.
Je considère ça comme un véritable compliment parce que, si mon texte t'apporte de la réflexion, ta réflexion apporte aussi beaucoup à mon texte. Si le lecteur ne réfléchissait pas à son contenu, mon texte n'aurait absolument aucun intérêt (pour lui) et d'un autre côté (aussi pour moi) vu que je me serais embété à structurer un texte pour rien (Il faut savoir que au niveau structure et déroulements du contenu, c'est la première fois que je m'embète autant. C'est très dur de donner un aspect "sans importance" à un texte, alors qu'il y à une véritable réflexion derrière sur chaque mots ou détails du texte. Vraiment ! Je m'étais vraiment donné à fond sur celui là, ça ne le parait peut-être pas comme ça, mais de mon point de vue personnel, l'expérience a été complexe et inédite.)
Enfin, la difficulté de l'écriture de ce projet, résidait aussi dans le fait que si je l'avais voulu, j'aurais pu résumer la réflexion que j'avais eu en peut-être cinq phrases, de manière très simpliste. Pourquoi es-ce que je l'ai complexifié à ce point ? Je voulais étoffer ma réflexion de manière à la rendre difficile à cerner, invisible au premier coup d'oeil, parce que pour le lecteur qui se donnerait la peine de chercher à comprendre...cette si petite réflexion de départ se révèlerait plus marquante.
C'est bien connu, quand on cherche pendant longtemps la solution à quelque chose, on l'a retient (dans ce cas c'est en quelque sorte une morale). Si on nous donne simplement cette situation, on l'oublie dans la minute... C'est d'ailleurs le cas pour Caly. ..............................................................................................................................................
Suite des réponses aux remarques : - Spoiler:
Les yeux ouverts, la jeune femme songeait avec ennui à l’insomnie qui lui collait à la peau ce soir.[Je suis pas sure, mais il me semble qu'il y ai une incohérence de temps avec le « ce soir » ^^ quelque chose comme « depuis le début de la soirée » serais probablement plus approprié...]
Pour moi il n'y a pas d'incohérence, je voulais englober la soirée dans sa globalité sans préciser le temps depuis lequel Caly était victime d'insomnies. Ma formulation devait laisser supposer au lecteur que celui ci était relativement long.
Mais en ce qui concerne cette remarque, je ne vois aucun inconvénient à la changer en fonction de ta suggestion car celle-ci reste dans le même esprit. Elle est plus précise sur le commencement des insomnies mais toujours aussi vague sur la durée qui s'est écoulé depuis. Je vais donc rapidement modifier le texte à ce niveau-ci :) [Réédition effectuée]
Ce qui va aussi être réédité :
Exécrée, [hum, je pense que excédée serais le mot juste, celui là veut dire détestée ^^] Caly se leva, posa la pointe de ses pieds menus sur le carrelage glacé, ce qui la fit frissonner, et se dirigea silencieusement vers la salle mitoyenne à sa chambre.
Effectivement le mot que je cherchais était bien "excédée", je ne me suis pas rendu compte de mon erreur après relecture (je suppose que je l'ai faite bêtement parce que les mots débutaient de la même manière) donc je te remercie chaleureusement pour cette remarque, parce que "exécrée" fait perdre son sens à ce que je voulais retranscrire. Bref je suis une vrai étourdie !
Pareil pour le "la"!
Dans le même esprit, voici d'autres fautes impardonnables :
"Enfin, les épaules des autres passants ne cessaient de s’entrechoquer aux siennes, plus ou moins douloureusement. "
Elle pria intérieurement pour éliminer les informations les moins nécessaires que son inconscient se plaisait à lui envoyer.
Ces derniers obstruaient la fluidité et la clarté de ses pensés, et lui semblaient se fracasser contre son cerveau. (là c'est vrai que c'est plus jolie et cohérent comme formulation : j'adopte !)
[Rééditions effectuées]
Par contre, je ne suis pas du même avis pour cette correction là car il y a l'auxiliaire [avoir] :
Elle rêva d’une grande ville, qu’elle n’avait jamais visitée mais dont chaque détail lui semblait des plus réel, de par leur extrême précision. Elle était incapable de mettre un nom sur cette ville.
A vérifier ici : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
- Spoiler:
Caly jalousa un instant la tranquillité de son repos, puis s’avança pour reborder sa sœur. Elle quitta la pièce sans un regard, et retourna dans sa chambre pour s’allonger. De son lit, elle contemplait silencieusement une myriade de petites étoiles, à travers la fenêtre lui faisant face. Et soudainement, sans aucun élément pour l’en aviser au préalable, le sommeil qu’elle avait tant attendu, la prit par surprise. Elle s’effondra sur son lit, les poings fermés, et les paupières lourdes.Ouh là là, que de phrases courtes!
Oui, cet ensemble de phrase courte est volontaire. C'est un peu comme "utiliser la forme pour faire ressortir le fond" : j'utilise des phrases courtes, avec des idées très synthétiques pour faire ressentir au lecteur à travers ce paragraphe, le caractère très soudain de l'action
Son odorat était assaillit par miles odeurs d’épices, de spécialités culinaires locales, par les souillures que laissaient certains marchands dans des recoins de leurs stands, et par l’odeur de transpiration qui imprégnait ces gens trop proches, échauffés par un si grand regroupement humain dans un si petit espace pour les accueillir. [Personnellement, j'aurais tourné la phrase dans l'autre sens, nommant d’abord toutes les odeur e ensuite le fait qu'elle assaillaient son odorat...]
Alors pour cette partie, j'ai essayé d'appliquer ta proposition qui dans d'autre condition aurait rendu la description plus fuide mais dans ce cas, ça me gène par rapport à mon plan initial de texte (c'est assez bizard, je n'arriverai pas à formuler distinctement une explication. Il y en a toujours une, mais il me manque des mots (j'ai oubliés certains termes précis) pour exprimer cette décision-ci. Si jamais le terme me reviens, mais j'en doute :/ je te dirais ça)
PS : "Voilà, alors, c'est tout sque j'avais à dire (pour l'instant :3), je sait pas trop si j'ai découvert ce qu'il y avais à découvrir, mais vu le nombre de fois que je l'ai lu, si je l'ai raté, alors jle trouverais pas. J'espere que ma correction t'a été utile ^^ (bon, j'avoue, y'a beaucoup de reflexion philosophiques pour une correction XD)" OMG en te relisant, je me suis rendu compte que tu avais au minimum lu ce texte 4 fois, merci pour ton attention et tes recherches pour certaines parties.
Désolée, ça doit être assez dur pour toi de t'y retrouver dans toutes ses réponses désordonnés, mais il y en avait beaucoup que je devais regrouper par ordre d'idées. A partir de maintenant, je vais prendre tes remarques non encore traitées mais dans le bon ordre...cela commence donc à partir du deuxième paragraphe : - Spoiler:
"Exécrée, [hum, je pense que excédée serais le mot juste, celui là veut dire détestée ^^] Caly se leva, posa la pointe de ses pieds menus sur le carrelage glacé, ce qui la fit frissonner, et se dirigea silencieusement vers la salle mitoyenne à sa chambre. [Tout de suite, on pense que cette salle n'est pas une chambre... ]Elle entrouvrit doucement la porte pour découvrir le visage paisible de sa petite sœur, et fut surprise du contraste qui se dégageait de l’endormie. "
Ce n'est pas très grave, j'utilise beaucoup d'implicit dans ma manière d'écrire. En générale ma phrase A (qui manque d'information) est compléter par la phrase B. Dans ce cas là, la phrase de complément reste implicit mais l'esprit humain comprend qu'il y a de grandes probabilités que la petite soeur de Caly soit dans sa chambre, puisqu'elle est endormie (cette idée est renforcée lorsque Caly va par la suite la bordée)
En gros, cette description donne aussi d'autres détails implicits : si la pièce où se trouve la petite soeur est sa chambre, et que celle-ci est mitoyenne de celle de Caly, on est renseigné sur une partie de la disposition de leur maison : leurs chambres sont à côtés l'une de l'autre.
Cette dernière se métamorphoserait, en effet, en la plus charmante des petits diablotins dès que le jour reprendrait ses droits sur l’exigu village où elles vivaient. En premier, contraste par rapport à quoi? Et quand tu dit que d'habitude c'est un diablotin, il faudrait aussi mentionner ce qu'elle a de différent, à ce moment là, non?
Là aussi c'est de l'implicit. Le mot "diablotin" est employé ici en référence à un petit diable, un enfant espiègle. On sait qu'il s'agit d'une petite soeur même si on ne connait pas précisément son âge. On peut supposer que Caly qualifie dans ses pensées la petite de diablotin parce que le jour (lorsque elle est réveillée) elle est à l'image de la plupart des enfants, une véritable tornade, une enfant turbulante, qui court partout et fais quelques bétises malicieuses.
Caly la qualifie de "charmante" petite diablotin, ce qui montre tout de même son affection. Elle fait des bétises, mais reste pardonnée. Elle est turbulente mais reste délicate.
Lorsque je mentionne un contraste, je compare l'apparence de la petite le jour (turbulente, malicieuse, agitée etc) et la nuit (apaisée, endormie, complétement calme etc). C'est justement ce qui sur le moment la rend différente.
Annecdote : Une de mes citations préférées qui s'applique aux deux soeurs (dans deux situations bien évidemment bien différentes : "Tout corps couché prend la ligne de l'horizon de l'âme. L'endormi devient le réveillé de l'ombre.[Platon]"
Paragraphe 4 (partie non traitée) : - Spoiler:
Elle imagina, un instant, la suite cauchemardesque de cette idée, [soit son écrasement aux pieds foulés par cette foule] hein? qu’elle prédisait inattentive à la détresse d’autrui.
"écrasement aux pieds foulés par cette foule" à plusieurs origines xD. Son rêve représente en effet une scène globale du déroulement de la vie. La foule représente l'ensemble des personnes que l'ont va rencontrer au cours de la notre. La rapidité de l'action est quant à elle là pour accentuer le fait que l'on ne contrôle pas grand chose, et la foule s'apparente aussi un amas d'individus qui pense à la manière du "chacun pour soi"
Globalement, on est jamais très à l'aise dans une foule, certains se sentent même très oppressés (c'est le cas de Caly ici) : on est sans cesse bousculer par des personnes qui se fichent de faire attention aux autres (d'où ce certain symbolisme selon moi pour l'individualisme de la société : on est tous ensemble, mais tous indifférent aux autres). Cette idée de foule vient aussi d'un aspect anecdotique (oui encore, et ce n'est pas fini :$):
Ma mère a toujours eu un peu peur des effets de foule. Elle réfléchissait en se disant que si un danger survenait, qu'il valait mieux être le plus proche possible de la sortie de la foule, aux risques de se faire écraser par les gens en panique (indifférent aux autres lorsque leur propre survie est sensibilisée). Dans le cadre du texte, il n'y à pas de danger apparent mais l'indifférence des gens en fais naître un (surtout dans l'esprit de Caly qui se sent oppréssée et angoissée) Enfin "aux pieds foulés" est une expression(et même si elle découle des "foules" cela ne conduit pas à une répetition). Au début, lorsque je recherchais les mots adéquats pour retranscrire cette phrase, j'avais tendance à chercher un autre mot que "foule" car même si ce n'était pas une répétition, cela restait perturbant. Et finalement, je me suis dit que cela mettait en valeur cette idée par un effet d'écriture, justement détourant (qui obligeait notamment le lecteur à relire cette phrase pour être sure de ce qu'il avait lu). Donc je l'ai gardé.
Elle s’écœura [de quoi?] et tenta de chasser rapidement cette pensée de son esprit, en se concentrant d’avantage sur son environnement. [bizarrement, à la première et seconde lecture, je voyais ton personnage comme flottant dans les airs, probablement à cause de la vue d'ensemble que tu donne de la foule, et puis l'expression écrasement laisse entendre qu'elle serais tombée... Je sait pas si c'est juste mon cerveau qui fait des trucs pas normaux (comme d'habitude, quoi ^^) ou si c'est un effet d'ensemble donné par le rêve...]
C'est implicit la aussi, les idées des différentes phrases du paragraphe se complètent. Il ne faut pas toujours prendre une phrase par une avec moi (dans ce cas la phrase se suffit à elle-même, puisque sa seconde partie explique la première). Ce qui écoeure Caly c'est sa pensée précédente (elle n'est pas tombée, mais c'est l'une de ses angoisses.
Et oui, c'est un effet d'ensemble donné par son rêve (ton cerveau va bien, rassure toi !) : le domaine de l'inconscient et des rêves sont peux souvent rationnels. L'irationnalité du sien se ressent dans sa manière de le vivre (elle ressent ses émotions en étant au début de se rêve extérieur à cet environnement, elle en à une vision d'ensemble. Puis elle se retrouve interne à la foule (vision de la vie réelle) et c'est là que son ressenti (angouisse etc) se développe.
Réponses aux remarques non-traitées du paragraphe 5 : - Spoiler:
Elle se trouvait dans une spacieuse place de marché, et distinguait dans la foule [repetition... ^^] diverses couleurs, ternes ou vives, et différentes formes, bien que rendues floues par l’éphémerité des passages des personnes qui la constituaient.
Je ne considère pas celui là comme une répétition car il y a soit plusieurs phrases d'écart , soit une ou deux phrases + coupure entre les deux paragraphes distincts, et les synonymes de ce mot sont malheureusement plutôt restreint. Cependant ça ne me dérange pas de modifier ce détail [réédition effectuée]
Sa progression [Vers ou?] était pénible, et elle se demanda pourquoi son rêve contenait autant de détails.
Comme tu l'as si bien dit ici :
En fait, quand on regarde le rêve, il n'y a pas tellement d'histoire, c'est plus un état, elle rêve qu'elle « est ».
Son rêve est un état. Lorsqu'elle se retrouve dans cette foule, toute angoissée, elle poursuit sa progression sans connaître le chemin, sans destination précise. Elle souhaite juste quitter cette foule qui l'oppresse.
Paragraphe 6 : - Spoiler:
Alors ce rêve. CE rêve. À ma quatrième lecture, il m'est venu une réflexion. Je sait pas si c'était voulu de ta part, je sait pas si c'est juste moi, mais il me semble qu'il représente la vie. Comme je l'ai dit dans mon paragraphe précédent, ce n'est pas un scénario, c'est un état. Elle existe, et c'est toute son existence qui est décrite. Tu parle de la foule d'humain, qui peuple la terre, de tous ces gens qu'on croisera dans notre vie, certain en les remarquant, d'autre non. La peur de se faire écraser par cette foule, c'est vrai que l'être humain écrase tout sur son passage, en général, et puis, c'est vrai que si on « tombe , si on se rate quelque part sans la société, et s’écrase par terre et tout le monde s'en fout. Bon, après, la description de tout ce qu'on voit, qu'on entend, rapidement, au cour d'une vie, c'est vrai que c'est hétéroclite, c'est vrai que nos nerf sont souvent mis à vif. (La vache, j'ai l'impression de faire une disserte de philo...)
Effectivement, c'était voulu et il représente la vie. Tu as tout compris sur ce passage là.
À un moment, elle se demande pourquoi il y a autant de détails. C'est cette phrase là en particulier qui m'a fait flasher, parce que c'est vrai que dans la vie, on a tendance à remarquer tous les petits détails, ce qui nous empêche d'avoir une vue d'ensemble. Qui n'a jamais passé une nuit blanche à réfléchir sur quelque chose d'important sur le coup, avant de finalement réaliser que dans l'immensité de cette vie, ça n'avais aucun importance? Et là, ton personnage trouve un sens. Un sens à sa vie. C'est tout bête, mais c'est tellement beau, quand on y pense, et comment tu l'a dit... « Cet essentiel ».
Ton interprétation (ici) est juste mais dans le cas de Caly (et d'autres personnes), c'est l'inverse qui se produit : desfois ils ignorent trop de détails car ils ont un désintérêt des choses essentielles. Pourtant, ces détails le sont souvent. (Pout ta vision d'ensemble, ça marche aussi, surtout pour les gens qui comme nous se posent trop de questions xD). Pour Caly, cette accumulation de détails est perturbante car il est très exceptionnel qu'elle y fasse attention dans sa vie de tout les jours. Cet ensemble de détails qui l'empèchent de réfléchir montre aussi notre difficulté à interpréter les sens cachés envoyés par notre inconscient. Il faut réussir à décrypter la trame essentielle du message, et pour cela, il faut reliés les multiples éléments qui la constitue, ce qui est loin d'être facile !
La présence du voeux qu'elle formule, n'est pas juste un élément de "facilité" que j'ai placé ici. Il représente sa volonté de réflexion par rapport à ce message.
Ce rêve est à la fois représentatif du sens que devrait avoir la vie, et à la fois une critique de ce qu'elle est (lorsque je t'aurais expliquer en détail toutes les informations ironiques, tu comprendras mieux)
Pragraphe 9 (le contenu du mot) : - Spoiler:
« Si les descriptions physiques et spatiales que nous percevons, sont comme dans les livres de Balzac, intimement révélatrice des caractéristiques des personnages auxquelles elles se rapportent, ils ne faut pas se fier à cette idée en ce qui concerne les relations humaines. En effet, deux individus spatialement plus proches qu’avec un autre individu, ne doivent pas être considérés comme plus intimes qu’avec ce dernier. Cela, même s’ils scellent en apparence un lien d’amitié, en utilisant le rire au dépend de ce tiers.
Si le rire est un outil par lequel les médisants du moment, se rencontrent et se rapprochent, il ne reste pas moins un instrument à double-tranchant. Celui qui a rit du tiers, sera par la suite la cible de celui-ci et de celui qu’il croyait dans son camp. Ne vous fiez donc pas au visuel, et à ses désorientantes manifestations éphémères, aussi nombreuses, rapides et animées soient-elles. Il existe une autre dimension, apparentée à celle de l’esprit, où vous pourrez constatez que chaque Homme est lié au sol par du goudron qu’il à lui-même travaillé et appliqué sur ses chevilles. Ces liens leurs astreignent un éloignement aussi statique qu’inéluctable. C’est la loi Soico-Lucerle. »
( Que de reflexion m'a apporté cette lettre... (Eh oui, une autre dissertation! En plus j'ai du me documenter, parce que Balzac, c'est pas très très dans mes cordes...) Donc, ce que j'ai compris de tout ça... En gros, l'aspect physique et l’endroit ou on est n'est important que pour définir une seule personne, mais à partir de 2, donc une relation, cela peut induire en erreur, même si du premier abord, tout peu laisser entendre sa nature. De plus, le rire, même si il apparaît comme toujours positif, peu se retourner contre nous-même, créant des ennemis là ou il n'y en avais pas.) Ensuite, tu parle d'une autre dimension. Wouah. Quand tu dit que chaque Homme se lie au sol de lui même, je suppose que certain le sont plus que d'autre, et c'est là qu'on retrouve le lien. Parce que certaines personnes sont plus « terre à terre »... OK, je raconte n'importe quoi, je suis vraiment incapable d'exprimer ce que cette parti m'inspire ^^ (Mais quelque part, le fait qu'on s'accroche volontairement au sol me fait un peu penser à la caverne de platon et aux chaines qu'on ne voit pas.)
Alors le problème, c'est que cette partie, bien que centrale est selon moi le gros point faible du texte car même si l'on peut le comprendre, ça reste difficile. Malheureusement, je ne sais pas si je serais capable de l'améliorer un jour :/ C'est d'ailleurs à cause de cette difficulté ci que j'avais précisé dans ma description de mon écrit, que je n'étais pas sûre que ça ait de l'intérêt pour les autres, même si je l'avais posté quand même. (Je l'ai surtout posté parce que d'habitude, je suis une faignante en ce qui concerne mes projets, et j'ai du mal à les finir)
D'un autre côté, j'ai été agréablement surprise de ton début d'interprétation. (Voir très heureuse) Tout ce qui est entre les paranthèses rouges correspond assez à l'idée de départ. Exception faite pour le côté "terre à terre" :p
Alors pour la référence à Balzac, (d'ordinaire je n'aime pas du tout en faire, je n'en fais jamais du moins d'explicite <= cette fois, je ne voyais pas comment traduire l'idée que j'avais dans la tête sans en parler), il faut juste savoir que Balzac lie toujours dans ses textes les personnages, leurs caractères, physiques et morales avec les lieux où ils vivent (gros travail de description en somme). Par exemple, (version simpliste) une vieille femme mauvaise vivra dans un lieux sombre et branlant (il en a fais des plus fins que ça xD) L'idée générale : Les lieux sont à l'image de leurs propriétaires Et sa relative : Les propriétaires sont à l'image de leurs lieux de vie
"Si les descriptions physiques et spatiales que nous percevons, sont comme dans les livres de Balzac, intimement révélatrice des caractéristiques des personnages auxquelles elles se rapportent, ils ne faut pas se fier à cette idée en ce qui concerne les relations humaines."
Dans ma tête lieu = spacial = espace Hors, espace entre les gens = indices sur la nature de leurs relations En version simpliste (juste avec deux personnes) : Deux personnes qui ne s'entendent pas vont garder un écart entre eux, qui sera égalemment marqué par un aspect spacial. Alors qu'au contraire, deux personnes qui s'entendent bien, n'auront aucun problème à être physiquement plus/très proches.
Cependant, si les descriptions de Balzac (en gros, les actions reflètent la personne) sont très visuelles, les relations humaines ne peuvent pas être réduite à ça, puisque l'apparence de leur entendement sera parfois différente de la vérité (cette partie et celle de l'exemple du rire faisaient entre autre référence à l'hypocrisie des Hommes) donc la partie où les gens semblent bien s'entendre..est souvent fausse.
Ce n'est pas très clair :s désolée
Et sinon tu peux rapprocher ça de la caverne de platon et des liens que l'on ne voit pas (je ne crois pas y avoir pensé au moment où je l'écrivais mais certains principes se rejoignent)
Il existe une autre dimension, apparentée à celle de l’esprit, où vous pourrez constatez que chaque Homme est lié au sol par du goudron qu’il à lui-même travaillé et appliqué sur ses chevilles.
Dans cet extrait, je voulais illustré le fait que c'est le comportement des Hommes et leurs manques de volontés qui poussenr à ce que la loi Soico-Lucerle existe.
Ces liens leurs astreignent un éloignement aussi statique qu’inéluctable.
Ici, je souhaitai mettre en évidence la solitude que l'ensemble des Hommes créent, en gardant ce comportement. Peu importe les amitiés apparentes et l'espace qu'elles occupent, beaucoup (pas tous)d'Homme restent distants dans leurs esprits..puisqu'ils se fichent de critiquer par la suite un ami (critique mutuelle)
Finalement la distance véritable des Hommes, individualistes ey hypocrites, restent presque toujours la même, peu importe les apparences...du moins tant qu'aucun effort n'est fait pour remédier à tout ça.
PS : la clef principale à trouver, était un anagramme. Soico et Lucerle en sont deux. Je m'étais dis que si quelqu'un trouvait Soico (le plus facile), il arriverait à déchiffrer Lucerle. J'aurai pu ne pas compliquer les choses si je n'avais pas mis d'anagramme, mais le fait de faire une recherche forge une plus grande réflexion. Et ce, même si on ne trouve pas la clef.
Soico = Socio Lucerle = cruelle
La loi Soico-Lucerle est en réalité la loi Socio-cruelle.
Pourquoi cruelle ? Parce que les Hommes restent seuls, mesquins tout en restant ignorant de leurs véritables solitudes et/ou de ce qui la cause.
Conclusion annexe (vue d'ensemble) : - Spoiler:
Caly à une réflexion suffisante lorsqu'elle est inconsciente (rêve) mais sa nature est elle aussi cruelle, puisqu'à son réveil, elle ne s'en souvient plus, dispose d'indices (la note) pour relancer sa réflexion mais n'a aucunne volonté de la retrouver. Elle s'en désintéresse très vite... interrompus par ses parents, dont le sujet de discussion lui semble plus intéressant. Elle ne se posera plus de question par la suite.
Hors que faisez ses parents à ce moment là ? (rappel : elle se joint même très jovialement à leur activité)
L'histoire chute sur l'application de Soico-Lucerle à la famille de Caly. (C'est entre autre un des éléments les plus ironiques de l'histoire)
Annecdote supplémentaire : Pour moi, la volonté qui permettrait de contrecarrer cette "loi" se résumerait par cette phrase (très importante pour moi) : "Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse"
Bref à la base, cette histoire est issue de l'un de mes propres rêves mais aussi de mes propres indignations, donc beaucoup de choses sont finalement critiqués à travers ce texte. Es-ce que la plupart se ressententes ?
En tout cas se "vidage de sac" était un bon exercice d'écriture, et je suis déjà contente de l'avoir écrit en entier. Pour une fois ma lassitude légendaire ne m'avait pas frappé trop brutalement.
Maintenant que les moindres petits détails autour de la création de ce texte ont été révélés, je veux bien (si tu en as encore le courage) avoir un avis global sur mes choix de construction, savoir si les idées se ressentaient suffisament et si au final c'était intéressant pour quelqu'un d'externe. PS : pardon pour les eventuelles fautes dans mes réponses (j'ai écris vite, mais je n'ai pas le courage de les corriger en profondeur) | |
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